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UN PEU D'HISTOIRE...

Dernière mise à jour : 5 mai 2020

Une plante de légende

A l'image d'un dieu pour de nombreux peuples de l'Antiquité, l'Aloe vera symbolisait « l'immortalité, la beauté, la santé et la régénérescence ». En Egypte, l'aloès était surnommé « plante de l’immortalité ». Mélangé à la myrrhe, il était utilisé aux fumigations, mais aussi sans doute à l’embaumement. Les Égyptiens de l'Antiquité étaient convaincus que l'aloès possédait le pouvoir de faciliter le passage des défunts dans l'autre monde. Ils disposaient donc des aloès dans les tombeaux des pharaons pour faciliter leur voyage. Par ailleurs, des représentations de l’Aloe vera ont été retrouvées sur les murs de temples, sur des tombes de pharaons de plus de 6000 ans et sur des papyrus (le livre égyptien des remèdes XVè siècle avant JC)... On y découvre les connaissances de l’époque en médecine et notamment des remèdes à base d’aloès mêlé à d’autres substances. Il est aussi avéré que les reines Cléopâtre et Néfertiti utilisaient la pulpe d’aloès associée aux bains de lait d’ânesse pour leur soin et leur beauté.


En Inde, dans la médecine ayurvidique, il est appelé « le guérisseur silencieux ». En Chine, « plante de l'harmonie », il est utilisé pour son action rééquilibrante de l'organisme. On retrouve des traces de son usage thérapeutique chez les Grecs (Hippocrate, "père de la médecine" ), chez les Romains (Pline l'ancien, 23-79 ap JC ouvrage "Histoire naturelle") , chez les Indiens d'Amérique (une des 16 plantes sacrées des Amérindiens), chez les Afrikaners et les Zoulous (« la plante qui guérit tout »), dans la Bible...

Quelques anecdotes : Les médecins militaires d'Alexandre le Grand l'utilisaient pour vitaliser et soigner les soldats. On raconte que, guéri d'une plaie infectée grâce à une huile à base d'aloès, Alexandre le Grand aurait envahi l'île de Socotra au large du continent africain pour s'approprier les aloès qui y proliféraient. Du temps de Christophe Colomb (XVè siècle ap JC), il était utilisé sur les caravelles et était appelé le « docteur en pot », en autre pour lutter contre le scorbut dû la malnutrition. Du temps de Napoléon Ier (XVIIIè siècle ap JC), le chirurgien en chef des armées, initié par un marabout, apprit à soigner les grognards avec la pulpe des feuilles d'aloès ouvertes à coups de sabre.

Toutes les civilisations de la planète, à des époques différentes, semblent avoir découvert l'utilité des propriétés de l'aloès. Pour tous, il symbolisait « la beauté, la santé et le mieux- être » ! Aujourd'hui, dans de nombreux pays où la médecine occidentale n'a pas tout à fait éclipsé la médecine traditionnelle, l'aloès reste la plante médicinale par excellence.

Même dans nos pays dits « avancés », c'est l'une des plantes les plus utilisées pour soulager divers maux par une approche naturelle. Il n'a pu être commercialisé officiellement que dans les années 1970, grâce à un pharmacien du nom de Bill Coast. Il mit au point un procédé permettant de garantir une parfaite viabilité de toutes les propriétés du mucilage et de stabiliser la pulpe fraîche de l'Aloe vera durant de longs mois après son extraction.


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