Vous avez dit "perturbateurs endocriniens" ?

De plus en plus d'études indiquent la présence croissante de substances nocives dans notre environnement et notamment dans notre alimentation.
Cette présence est étroitement liée à la persistance de pesticides résiduels dans l'alimentation distribuée dans l'espace européen et leur usage dans notre environnement alimentaire.
C'est le cas des perturbateurs endocriniens dont la présence constitue un réel enjeu de santé publique pour les prochaines années malgré le fait qu'ils soient peu connus du grand public.
Mais c'est quoi un perturbateur endocrinien?
Il s'agit d'un agent chimique qui a la capacité d'interférer avec notre système hormonal dont le rôle est justement la régulation de nombreuses fonctions essentielles.
Ces hormones sont fabriquées par nos glandes endocrines qui déversent continuellement dans notre sang des substances chimiques mais naturelles, les hormones, qui vont réguler un grand nombre de fonctions de notre organisme comme notre métabolisme de base, notre digestion, notre pression artérielle, notre appétit, notre croissance, notre libido, notre immunité, etc...
Ces substances agissent sur des organes cibles qui les reconnaissent grâce à des récepteurs spécifiques, leur permettant ainsi de recevoir "l'ordre" pour fonctionner de manière plus ou moins intense.
Les perturbateurs endocriniens ont une structure chimique analogue à certaines hormones et vont venir se fixer sur ces récepteurs et ainsi "leurrer" nos organes avec de fausses informations, de faux "ordres" en imitant les hormones naturelles.

D'où viennent les perturbateurs endocriniens ?
Certaine sont produites volontairement à visée médicale comme les hormones de synthèse de type contraceptives, pour le contrôle de la glycémie, pour lutter contre la ménopause, la stérilité, .... Après leur utilisation, elles se retrouvent dans notre environnement via notre élimination et peuvent y persister pendant des années.
D'autre perturbateurs sont issus de la fabrication des objets de notre vie courante comme par exemple :

Le Bisphénol A : emballages alimentaires, plastiques, conserves, tickets thermiques, certains cosmétiques ...
Les pesticides et leurs composés organochlorés (DDT, chlordécone, ...). Bien qu'interdit depuis plusieurs années, leur présence est toujours retrouvée.
Les composés perfluorés (imperméabilisants) dans certains cartons d'emballages alimentaires, certains textiles...
Les plastiques et équipements électriques en sont également diffuseurs.

Les risques aujourd'hui identifiés sont notamment les cancers avec un dérèglement des fonctions hépatiques, endocriniennes (thyroïdiennes, génitales, œstrogènes)., des troubles de la prostate et de la fertilité sont ainsi rapportés.
Quelles est la dose dangereuse ?
Le problème avec ces substances est qu'une très faible quantité peut suffire à dérégler le fonctionnement de notre organisme à l'instar des quantités d'hormones produites naturellement par notre corps.
Par ailleurs, un autre danger est celui de la transmission de ces substances entre les générations de part leur persistance et la transmission des dysfonctionnement engendrés aux générations suivantes.
Les seuils aujourd'hui reconnus par la réglementation n'est pas en lien avec les effets potentiels car même à des doses très réduites, on sait que l'effet est déjà présent : il n'existe pas "d'effet seuil" en dessous duquel les effets seraient négligeables.
L'autorité européenne de sécurité des aliments écrivait en 2013 :
« Les perturbateurs endocriniens peuvent (…) être traités comme la plupart des substances [chimiques] préoccupantes pour la santé humaine et l’environnement. »
Des études récentes ont calculés que le coût pour la santé de cette exposition s’élèverait à 160 milliards d'euros par an pour l'Europe et attendrait 340 milliards de dollars pour les États-unis.
Par ailleurs une étude parue dans le magazine Science met aujourd'hui l'accent sur le retentissement de perturbateurs endocriniens sur le développement fœtal pendant la grossesse. Un retard d'apprentissage du langage a également été rapporté dans 54% des cas :
“Les enfants de la cohorte ont maintenant grandi et les résultats de leur suivi indiquent que ceux qui ont souffert d’un retard de langage obtiennent en moyenne des scores plus faibles aux tests de quotient intellectuel.”
De plus les études et les normes retenues prennent en compte des expositions par substances sans quantifier le risque de multi expositions !
A retenir :
En conclusion, l'exposition à ces produits qui résulte notamment de décennies d'utilisation sans grande précaution, tant dans l'agriculture que dans l'industrie alimentaire (pour les principales origines), nous a exposé et nous exposera pour de nombreuses années à ces effets néfastes via la transmission de nos ascendants et de notre environnement contaminé et pour nos enfants.
On peut donc s'interroger sur l’utilisation encore aujourd'hui de certaines de ces substances dans nos pays occidentalisés et à fortiori dans des produits importés pour lesquels on sait que les contrôles réglementaires et sanitaires ne permettent pas de garantir leur innocuité en la matière.
Il ne vous reste donc plus qu'à faire preuve d'une extrême vigilance dans le choix des produits que vous consommez en privilégiant des origines contrôlées, non industrielles et en agriculture "raisonnée au mieux et véritablement "bio" quand c'est possible.
Autre option : réaliser régulièrement (au moins tous les six mois) une cure de détoxification pour éliminer les toxines et résidus ingérés malgré toutes les précautions prises.

C'est pour cette raison que nous recommandons la consommation quotidienne de pulpe d'Aloe véra qui a la propriété de lutter contre cette accumulation de déchets toxique au quotidien.
En parallèle une cure DETOX peut aussi vous aider à faire ce nettoyage, CLEAN 9 (9 jours).
Vous pouvez consulter notre article sur Pourquoi faire une DETOX ?
Dans tous les cas, votre santé commence dans votre assiette.
Portez vous bien !
L'équipe Symaloe
SC/YC
https://www.science.org/doi/10.1126/science.abe8244